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Pansements hydrocellulaires

Qu’est ce qu’un pansement hydrocellulaire ? Le pansement hydrocellulaire est un pansement absorbant constitué de mousse de polyuréthane empêchant la macération et permettant de maintenir la plaie dans les conditions physiologiques favorables à la cicatrisation : milieu humide et températu...En savoir plus

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Qu’est ce qu’un pansement hydrocellulaire ?

Le pansement hydrocellulaire est un pansement absorbant constitué de mousse de polyuréthane empêchant la macération et permettant de maintenir la plaie dans les conditions physiologiques favorables à la cicatrisation : milieu humide et température stable proche de 37°C, tout en maximisant le confort du patient. Il est perméable aux échanges gazeux mais non aux bactéries. De ce fait, il s’agit d’un pansement particulièrement résistant.

Il existe des pansements hydrocellulaires classiques ou bien plus élaborés, contenant des particules hydro actives comme le polyacrylate de sodium. Ce polymère a la particularité de pouvoir absorber 200 à 300 fois sa masse en eau : un avantage non négligeable.

Le pansement hydrocellulaire classique comme plus élaboré s’utilise de la phase de nécrose à la phase de réépidermisation de la plaie.

Pansement hydrocellulaire

Comment se compose le pansement hydrocellulaire ?

Un pansement hydrocellulaire est principalement composé de 3 couches :

  • La couche interne est une zone de transfert non adhérente directement en contact avec les exsudats. Elle est constituée d’une face micro perforée en polyuréthane ou en silicone.

  • La couche centrale se compose de non tissé à base de mousse de polyuréthane hydrophile. C’est la couche absorbante : elle permet de capter et de retenir les exsudats produits par la plaie lors de la phase de bourgeonnement. Ceux-ci constituent une réponse normale de l’organisme et apparaissent généralement dès la phase inflammatoire, en plus ou moins grande quantité. Néanmoins, un excès d’exsudats peut altérer la bonne cicatrisation de la plaie, notamment sur les plaies chroniques. Sur ces dernières, il est fréquent de constater un fort taux de métallo-protéases matricielles, particulièrement néfastes. C’est pourquoi cette couche centrale est indispensable.

  • La couche externe est un film de polyuréthane semi-occlusif, c’est-à-dire perméable à l’air et à la vapeur d’eau, mais imperméable à l’eau et formant une barrière antibactérienne.

Les avantages du pansement hydrocellulaire

Le premier avantage du pansement hydrocellulaire est qu’il est particulièrement confortable pour le patient. En effet, la mousse contenue gonfle au contact de l’exsudat, ce qui produit un effet coussin et permet d’éviter d’exercer une pression sur la plaie. Il garantit aussi au patient une grande liberté de mouvements : celui-ci peut même prendre sa douche sans avoir besoin de changer son bandage. (dans le cas d’un pansement muni d’un adhésif et non d’un pansement secondaire).

De même, le pansement hydrocellulaire ne dégage pas d’odeur nauséabonde, puisque la plaie et la peau périlésionnelle ne macèrent pas. La mousse quant à elle limite les fuites. Ce type de pansement est utilisable même dans le cas d’une peau périlésionnelle non saine.

Enfin, les hydrocellulaires sont robustes et ne se délitent pas au contact des exsudats. Il n’y a pas de libération de particules. Ces pansements n’adhèrent pas à la plaie et respectent le bourgeonnement. De plus, leur fort pouvoir d’absorption leur permet de rester en place plus longtemps. Il n’est donc pas à changer aussi régulièrement qu’un pansement classique.

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Indications et contre-indications à l’utilisation de pansements hydrocellulaires

Les pansements hydrocellulaires sont indiqués pour le soin des plaies aiguës et chroniques, modérément à fortement exsudatives. Leur fort pouvoir d’absorption les différencie entre autres des pansements traditionnels comme le tulle gras ou l’hydrocolloïde.

Il faut en revanche éviter l’utilisation de pansements hydrocellulaires sur les plaies peu exsudatives, infectées ou sèches. Dans ce dernier cas, on préfèrera un hydrogel dont les composants réhydratent la plaie en profondeur. Il sera également moins cher qu’un hydrocellulaire.

De même, il est recommandé de ne pas en utiliser simultanément avec des agents oxydants (eau oxygénée, Dakin…).

Poser efficacement un pansement hydrocellulaire

Le pansement hydrocellulaire existe avec ou sans adhésif. Il est utilisable aussi bien en tant que pansement primaire qu’en tant que pansement secondaire. Dans le cas d’une utilisation comme pansement primaire, une bande de fixation secondaire Klinifix peut être nécessaire si l’hydrocellulaire n’est pas déjà muni d’un adhésif.

La pose du pansement en elle-même se fait en dépassant de quelques centimètres autour de la blessure, ce type de pansement étant conçu pour adhérer à la peau et non à la plaie. Comptez environ 3 cm de chaque côté des berges de la plaie. Attention à ne pas humidifier le pansement avant l’application.

A noter : souvent, vous observerez une déformation du pansement lors de la pose voire la formation d’une auréole centrale. Celle-ci est dûe à l’absorption du pansement.

Après la pose, veillez à changer le pansement hydrocellulaire tous les 3 à 4 jours selon l’évolution de la cicatrisation du patient. Surveillez le moment adéquat en repérant l’évolution de l’auréole de saturation. Celle-ci doit arriver au bord du pansement au moment du retrait.